La chronique du roman « Dust » de Delzongle,Sonja

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Installée à New York, Hanah Baxter, profileuse française de renom qui traque les tueurs en série, est appelée en renfort par la police de Nairobi dont l’enquête piétine. Depuis plusieurs mois, on retrouve des croix de sang tracées dans la poussière, mais aucun cadavre. Crimes de psychopathe ? Meurtres rituels ? Sorcellerie ? Dès son arrivée au Kenya, Hanah découvre que des hommes et des femmes albinos sont massacrés à la machette. Cette double enquête conduira la profileuse aux confins de la folie humaine…

Il est sorti le 1 avril 2016 aux Editions Folio Policier.

Mon avis:

Dans cette saga nous suivons Hanah Baxter, profileuse française de renom aux méthodes insolites (radiesthésie). Elle est appelée en renfort par Collins, chef de la CID au Kenya, pour une affaire qui piétine depuis deux ans. En effet, l’égorgeur court toujours. C’est un vrai mystère. Ce tueur ne laisse ni cadavre ni indices, à part une croix de sang de la taille d’un homme. Hanah fera tout pour trouver le meurtrier, mais la folie humaine ne s’arrête pas là, quand elle se voit enquêter sur le massacre et disparition d’albinos…

Le style de Sonja Delzongle est agréable, addictif et entraînant. Le rythme est rapide, même si j’ai trouvé certains passages inutiles et ennuyeux, notamment les scènes de sexe de l’héroïne. Heureusement, il y en a peu, car cela n’apporte rien au récit.

Quant au scénario, il est de facture classique. Il n’est pas très original, toutefois, il est habillement mené. Bien que le suspense soit un peu émacié vu que l’on devine assez vite qui est le tueur, on a plaisir à suivre les déductions de Hanah pour confondre les criminels. Néanmoins, je regrette un peu que l’enquête principale soit écrasée par la seconde. J’aurais apprécié un meilleur équilibre.

Pour ce qui est des protagonistes, ils sont plus ou moins attachants bien que stéréotypés. D’autre part, j’avoue avoir eu du mal avec certains traits de caractère de l’héroïne, notamment son penchant pour la drogue, que je ne comprends pas trop. D’ailleurs, je regrette que tous les personnages, et particulièrement Hanah, ne soient pas plus approfondis psychologiquement. À voir ce que cela donnera par la suite.

Pour conclure :

« Dust » est un bon thriller avec pour fond l’obscurantisme, les superstitions et les légendes propagées par les sorciers et guérisseurs en Afrique. Il est conventionnel, mais très efficace. Il met l’accent sur le trafic d’albinos qui n’est malheureusement pas de la fiction et cela fait froid dans le dos. C’est plus qu’un roman, c’est un livre choc qui réveille les consciences et rien que pour ça, il est à lire !

À découvrir.