La chronique du roman « Le ferry » de Mats Strandberg

51x2wj4PKbL._SX318_BO1,204,203,200_

Ce soir, mille deux cents passagers se réjouissent de faire la traversée maritime entre la Suède et la Finlande, à bord du ferry luxueux qui les emporte sur la mer Baltique. L’espace de vingt-quatre heures, ils abandonnent derrière eux leur vie quotidienne et se laissent aller à être quelqu’un d’autre.

Mais le mal rôde à bord. Et au cœur de la nuit, au milieu de la Baltique, il n’y a pas d’échappatoire possible. Surtout quand tout contact avec la terre ferme est mystérieusement coupé…

Si face à l’adversité certains se comportent en héros, cette nuit fatidique fait parfois surgir le pire chez d’autres – et à mesure que les disparitions inexplicables s’enchaînent, il devient vital que le ferry n’arrive jamais à destination…

Il est sorti le 14 juin 2017 aux Editions Bragelonne.

Mon avis:

1200 passagers vont monter à bord du ferry pour faire une traversée maritime entre la Suède et la Finlande. Les gens laissent pendant 24 heures leur vie derrière eux, où tous les excès sont permis. Mais, au milieu de la nuit, le ferry est soudainement coupé du monde sans aucun moyen de communication extérieur et quelque chose rôde dans les couloirs du bateau…

Nous allons connaître les passagers et le personnel à travers le regard de 7 protagonistes. Une vielle femme solitaire en quête d’aventure, deux copines, une pop star surannée qui anime des soirées karaoké, un ancien employé qui a organisé une demande en mariage. Mais également, des employés du bar, un agent de sécurité qui gère les problèmes quotidiens sur le ferry et un cousin de 12 ans qui a retrouvé sa cousine.

Toutes les relations, leurs certitudes, vont être testées dans une situation désespérée qui va les dépasser. Ces gens ordinaires vont être contraints de devenir des héros. Mais le mal qui frappe peut également faire ressortir le pire en eux.

J’ai beaucoup aimé le style de Mats Strandberg qui est très plaisant et cinématographique. Le rythme est un peu lent au départ, le temps de nous présenter les différents caractères. Mais lorsque tout bascule, l’action et la tension montent crescendo. C’est sanglant et violent, ceux qui n’aiment pas l’hémoglobine, mieux vaut s’abstenir.

D’autre part, les personnages sont bien fouillés psychologiquement, variés et convaincants. Ils éveillent la sympathie, l’empathie, mais aussi le dégoût et la haine.

Pour conclure :

« Le ferry » est un roman fantastique/horreur divertissant et flippant, où un mal mystérieux frappe les passagers qui les rendent sauvages et assoiffés de sang. C’est un bon mélange de réalisme social et de fantastique.

Bienvenue à bord du Baltic Charisma !