Irma, le « travelo ménagère », revoit enfin sa fille. Bonheur de courte durée puisque, passé la surprise d’apprendre que son père est devenu travesti, la gamine disparaît, au moment même où l’on retrouve des cadavres de jeunes filles derrière des tombes de peintres célèbres… Le commissaire Léon, drôle de flic belge qui vit à Montmartre avec maman et a son QG au bistrot du coin, va enquêter, flanqué de son adjoint, une catastrophe ambulante ! Quant à sa secrétaire, elle est trop occupée à se choisir de nouveaux seins… Pas aidé, le gaillard !
Il est sorti aux Editions France Loisirs.
Mon avis:
Dans cette saga, nous faisons la connaissance du commissaire Léon. Il a 40 ans, c’est un mec plutôt dans le coup, qui tricote en cachette pour son chien depuis qu’il a arrêté de fumer. Léon vit chez sa mère et est un fan de concours en tout genre. Son quartier général à Montmartre se situe dans un bistrot qui s’appelle le Colibri.
Toute une foule loufoque et attendrissante de personnages gravite autour de lui.
Que se soit son adjoint maladroit qui a du mal avec tout ce qui touche la technologie ou son collègue Bornéo qui écrit des romans à l’eau de rose pour faire vivre ses sept enfants ou encore le médecin légiste aux blagues vaseuses. Mais ce n’est pas tout, il y a aussi la secrétaire qui s’occupe plus de ses seins que de son boulot, Irma un « travelo ménagère » ou Rose, une prostituée sur le retour. Il y en a beaucoup d’autres. Ils ont tous une personnalité bien distincte et sont touchants à leur manière.
Avec cette équipe de bras cassés, le commissaire Léon devra résoudre une affaire de meurtre. En effet, depuis quelque temps, on retrouve des corps de jeunes femmes mutilées à qui il manque le bras droit…
Le style de Nadine Monfils est très agréable, vif, avec des dialogues caustiques. Le rythme est rapide et l’on tourne les pages avidement pour découvrir le fin mot de l’histoire. Au fil du récit, l’auteur campe le décor et nous présente les personnages sans pour autant délaisser l’intrigue policière qui est bien menée. On a plaisir à découvrir l’univers singulier du commissaire Léon.
Pour conclure :
« Madame Edouard » plante le décor d’une saga policière particulière avec des personnages bien barrés. Le ton est léger, c’est plaisant et divertissant. J’ai tout de suite accroché au monde du commissaire Léon. C’est avec plaisir que je vais poursuivre ses aventures. Une bonne découverte !
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