Une narration jamais vue ! Plongez dans toutes les archives de la ville de Kereban.
Kereban, à l’origine, est une ville qui ne paye pas de mine… Mais le jour où l’on découvre un nouveau gisement d’akos, la vie va se transformer dans cette petite ville côtière. Les bouleversements de cette découverte vont, petit à petit, modifier l’économie et le fragile équilibre politique international. Pour maintenir sa suprématie, l’Empire est prêt à tout, même à déclencher une guerre…
Il est sorti le 24 mai 2017 aux Editions 404.
Mon avis:
Nous sommes en 3009, Kereban est une ville côtière de la province de Stein, en Illiak. Son principal centre d’activité est le port de pêche, première source de revenus de la ville, jusqu’au jour où ils découvrent une mine d’Akos. Celle-ci est la dernière mine exploitable de la planète, cela va attiser la convoitise de leur ennemi. À partir de là, l’Empire est prêt à tout pour ravir cette source économique à l’Alliance, quitte à déclencher une guerre dévastatrice…
Le style de Dario Alcide est très agréable et prenant. L’histoire est relativement basique, nous revivons cette guerre du début à la fin à l’aide de divers supports. En effet, la structure narrative (qui n’est pas sans rappeler de celle du roman Illuminae) est surprenante, et cela peut en décontenancer plus d’un. L’intrigue est racontée via des extraits de magazine, de SMS, de publicités, de coupures de presse, etc. Cela donne un bon rythme et maintient l’intérêt du lecteur tout du long. Toutefois, cela apporte peu de place au développement, j’aurais apprécié en apprendre plus sur la construction du monde, sur l’Alliance ou l’Empire. C’est pareil avec les divers protagonistes que l’on croise, de ce fait, on a du mal à s’attacher à eux. Cependant, il y en a un qui sort du lot et qui m’a touchée, Babel, un jeune soldat qui devient un héros malgré lui.
Pour conclure :
« Kereban » est un roman plaisant et addictif qui parle de lutte de pouvoir, des affres de la guerre, de ses dérives et de la bêtise humaine.
À découvrir !