La chronique du roman « La dernière duchesse » de Daisy Goodwin

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Toutes les femmes l’envient, tous les hommes la désirent…

Cora Cash est belle, pleine d’esprit, et à la tête d’une fortune colossale. Mais sa mère rêve de la seule chose qu’elle ne pourra pas lui acheter en Amérique : un titre de noblesse.

Envoyée de l’autre côté de l’Atlantique, la jeune femme fait forte impression auprès de la bonne société anglaise et trouve un bon parti – un séduisant duc dont la propriété tombe en ruine. Dans les courants d’air qui traversent les somptueuses demeures de l’aristocratie, la délicieuse Américaine a tôt fait de déchanter.

Cet univers impitoyable regorge de pièges et de trahisons qui risquent fort de provoquer sa chute. Pour y échapper, l’enfant gâtée va devoir se métamorphoser en femme accomplie.

Il est sorti le 23 août 2013 aux Editions Milady, 480 pages, 17,20€.

Mon avis:

Le synopsis était prometteur, mais malheureusement je n’ai pas du tout été convaincue par « La dernière duchesse ».Les Cash sont une famille américaine immensément riche. Toutefois, cela ne suffit pas pour la mère de Cora, qui veut obtenir un titre de noblesse à sa fille. Janvier 1894, la famille Cash quitte le sol américain pour l’Angleterre. Persuadée que la richesse est un critère essentiel pour briller en société, Mrs Cash n’hésite pas à exhiber sa fille et sa fortune. Cependant l’aristocratie anglaise est impitoyable et les Cash ont du mal à se faire une véritable place dans cette jungle.
Lors d’un accident durant une chasse à courre, Cora fait la rencontre d’Ivo, duc de Wareham. Ce dernier accueille la jeune femme chez lui pour la faire soigner. Mrs Cash voit l’occasion de placer sa fille, et de lui obtenir le titre de duchesse. Au bout de quelques jours,  Ivo fait sa demande à Cora. Toutefois, c’est loin d’être un conte de fée pour Cora, qui doit faire face à l’hostilité de sa belle mère et l’aristocratie anglaise.

Je dois bien avouer que l’histoire ne m’a pas passionnée. « La dernière duchesse » est, à mon sens, une histoire sans passion, et ma lecture fut laborieuse. Le lecteur est simplement spectateur de la façon dont Cora tente de s’en sortir avec ce nouveau titre de duchesse. Le roman reste triste et sombre, sans une once de bonne humeur. L’auteur décrit les moeurs de l’époque et les mauvais côtés de l’aristocratie anglaise, sans en faire une véritable critique. C’est dommage, car il y avait matière à le faire, et cela aurait enrichi le roman.

De plus, l’auteur use et abuse de descriptions sur les possessions vestimentaires ou autres de ses personnages. Cela alourdit le récit, en plus des périodes de creux dont souffre l’histoire.

La relation entre Cora et Ivo ne m’a pas convaincue. Elle est trop précipitée et sans émotions. Malheureusement,  j’ai trouvé la plupart des personnages antipathiques. Du coup, je ne m’y suis pas attachée.
Cora est une jeune femme capricieuse, pédante et très imbue d’elle même.  Quant à sa mère Mrs Cash, elle représente la vanité et le mauvais goût personnifiés.
Ivo n’est pas le genre d’homme que j’aime voir en romance historique. Il a certes beaucoup souffert mais il reste fade et sans grand intérêt.
J’ai seulement apprécié Teddy, l’amoureux éconduit, dont les mésaventures font un protagoniste attachant.

En somme, je n’ai pas du tout été séduite par « La dernière duchesse ». L’histoire plate, la relation sans saveur entre les deux protagonistes principaux, et les caractères des personnages ne m’ont pas convaincue. C’est dommage. 

 

Ecrit par Noémie